lundi 15 septembre 2008

805 - L'usine foraine

Les fêtes foraines sont devenues des usines à abrutir. Finie la poésie des manèges d'antan ! Les hauts-parleurs débitant insanités musicales et martèlements de synthèse ont remplacé tambourins et cymbales des artistes.

Assourdissements assurés.

Les machines à divertir "made in Disneyland" peintes comme des enseignes de discothèques proposent leurs tourbillons hollywoodiens aux mangeurs de gaufres blasés. Partout de la fureur et des néons pour mieux éblouir avec du vent.

Les forains ont des têtes de mafieux affairés et les guichetières dans leur antre minable ont des allures de maquerelles fatiguées attendant le client, pions peu aimables qui distribuent à la chaîne tickets et mauvaise humeur. Tarifs élevés pour plaisirs insignifiants. Matraquage de cervelles et saccage de tympans garantis.

Pour ces forains reconvertis dans l'exploitation des machines à sensations fortes la fête est un filon, ni plus ni moins qu'une pompe à fric. Acteurs d'une arnaque planifiée à l'échelle industrielle, les travailleurs de ce nouveau "secteur d'économie en pleine expansion" sont plus racoleurs qu'artistes. Plumer le pigeon des grandes villes avec des engins clignotants pilotés par ordinateurs semble être la raison d'être de ces marchands de rêves frelatés. Le talent des saltimbanques a depuis longtemps fait place aux machines sophistiquées crachant décibels numériques et feux factices. La fête foraine s'est dévoyée, uniformisée, américanisée.

Chez ces exploitants-investisseurs aux airs crapuleux (forains sur le papier, briseurs de rêves sur le terrain) le vrai roi de la fête ça n'est pas le gamin qui s'émerveille (il est déjà trop abruti et ne s'émerveille plus, gavé qu'il est de produits dérivés en tous genres), mais le chiffre d'affaires.

16 commentaires:

  1. Seule une personne qui ignore tout des coulisses des fêtes foraines et la vie des gens du voyage, peut écrire de telles absurdités.
    S'il est des gens toujours épris d'une certaine liberté, qui ont su resté "authentiques" - tout en croulant sous des charges financières toujours plus lourdes, des interdictions de représentations toujours plus nombreuses et une non reconnaissance de l'intérêt de cette activité jouissive - c'est bien eux.

    Monsieur, restez donc prisonnier de votre usine à écriture qui se mesure à la dimension de votre blog. L'air du dehors n'est pas fait pour vous !

    François-Xavier, forain

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour François-Xavier,

    Je connais assez les fêtes foraines pour m'y ennuyer à mourir et les railler avec lucidité. La cause que je défends n'est pas celle des syndicats de forains mais des "consommateurs" intelligents et avertis. Moi j'ose dire la réalité telle qu'elle est. Les forains comme les cultivateurs ont perdu leur âme. Les vrais paysans n'existent plus, les forains non plus... Faut-il aimer la musique industrielle pour être moderne ? Faut-il renier la musique traditionnelle pour être dans l'air du temps ?

    C'est précisément parce que j'ai su garder une âme d'enfant que je réagis de la sorte par rapport aux fêtes foraines contemporaines. Les fêtes foraines actuelles ne me font pas rêver. Ce ne sont pas les machines sophistiquées qui font la magie des fêtes, mais ce qui est du domaine de l'impalpable.

    De nos jours les forains achètent des machines et les exploitent. Le métier de forain ne se résume plus qu'en l'installation et la désinstallation de ces machines. Les forains ne jonglent plus avec des balles, ils gèrent des machines. Ils sont devenus de vulgaires gestionnaires qui n'ont pas de temps à perdre à exercer quelque art traditionnel... Rentabilité de rigueur !

    Ma force, c'est la sincérité, l'honnêteté, la lucidité. J'ose dire ce que je vois. Mon but n'est pas de dénigrer pour dénigrer, mais de dire les choses telles qu'elles sont. Je sais que ça n'arrange pas tout le monde. Préfèreriez-vous que je mente pour ne pas vous déplaire ? Oui les exploitants de machines ont des airs de mafieux, de maquereaux même. Du moins ceux que je vois habituellement dans ma ville (le Mans) et ailleurs. Leur abord est si peu amène, si peu aimable que j'estime inutile d'aller leur parler de mes états d'âme. Je sais que la conversation s'achèvera en peu de mots. Ces forains-la n'ont pas de temps à perdre. Ils sont trop empressés de faire tourner leur chère affaire.

    Merci pour les enfants !

    Raphaël Zacharie de Izarra

    RépondreSupprimer
  3. Je vous plains Monsieur, de vous ennuyer dans une fête foraine. Vous avez perdu votre âme d'enfant et vous n'en êtes même pas conscient.

    François-Xavier, forain

    RépondreSupprimer
  4. François-Xavier,

    Vous semblez ne m'avoir pas compris. Je reproche aux forains en général (non à vous en particulier) leurs airs crapuleux, leurs mines patibulaires, leur mauvaise humeur, leurs allures de repris de justice, leurs moeurs douteuses... On dirait vraiment que ces gens flirtent avec le monde de la mafia. Nul besoin d'être fin psychologue pour détecter chez la plupart de ces gens une propension au vice, à la malhonnêteté. Une observation de surface suffit à s'en convaincre. Les forains n'ont pas la flamme pure du métier. Ce ne sont d'ailleurs plus des artistes comme ils le furent originellement. Il leur manque l'essentiel : l'amour du public. C'est l'amour de l'argent et de l'argent seul qui les habite.

    N'allez pas me faire croire que les forains sont des anges de douceur épris de respect ! Les forains ne me font pas rêver, bien au contraire... On ne s'y prendrait pas mieux qu'eux pour tuer le rêve, se désillusionner parfaitement sur ce monde de joie factice !

    Les forains me font réellement songer à des ratés, à des minables reconvertis dans "l'exploitation de machines à sous" (je caricature volontairement pour mieux me faire comprendre) faute d'éducation, de choix, voire de moralité...

    Franchement antipathiques, ils ont le sourire rare derrière leur "vitre de parloir de prison". Avec leurs aspects de bagarreurs, leurs faces de camionneurs, leurs expressions sinistres, comment voulez-vous qu'ils passent pour d'aimables saltimbanques ? Côtoyer le public c'est un métier, il faut avoir ça dans le sang, c'est inné.

    Pour faire rêver les gens avec des manèges il faut avoir l'amour sincère du public et les forains n'ont vraiment pas l'air d'aimer leur public ! N'ayant pas du tout le sens social, ils se rattrapent sur le sens du gain crapuleux.

    Quand je vois la multiplication des carrés à peluches où le rôle du forain se résume à surveiller d'un oeil de cerbère ses machines et à se lever de temps en temps de son siège pour encaisser la monnaie, là j'ai vraiment l'impression d'avoir affaire à un maquereau exploitant ses poules...

    Vous êtes-vous déjà demandé ce que le public pouvait penser de vous à vous voir ainsi avec vos airs inquiétants sous les lumières crues des néons à racoler le pigeon sous des mines faussement amènes ? Si je fais le rapprochement entre les forains et les proxénètes, les mafieux, la pègre, ce n'est pas par sotte et stérile méchanceté, c'est réellement parce que bien souvent ces mondes se ressemblent vraiment à travers leurs représentants. Je ne dis pas que TOUS les forains sont ainsi, je ne prétends pas non plus que les forains sont nécessairement des crapules en puissance, je dis qu'ils en ont presque tous les signes extérieurs.

    Souvent les fêtes foraines et leur vacarme abrutissant, leurs vitrines attrape-gogos, leurs exploitants peu engageants me semblent sordides : elles me font irrémédiablement songer aux trottoirs mal famés de Pigalle où vient s'échouer la faune.

    Je ne suis pas contre la fête foraine, bien au contraire j'aime la fête foraine. Mais la vraie fête foraine dans la grande tradition des saltimbanques, des authentiques artistes et jongleurs et non pas ces grosses crapuleries à base de machines à fric tenues par des rustres n'ayant aucun sens artistique ni apparemment nulle connaissance des ressorts de la psychologie humaine qui leur permettrait de conquérir le public grâce à de réelles séductions poétiques au lieu de ces grosses machines exploitées sans état d'âme.

    Faire rêver c'est un métier, un sacerdoce et les forains n'ont définitivement pas la tête de l'emploi.

    Raphaël Zacharie de Izarra

    RépondreSupprimer
  5. Vous vous contentez de ce que vos yeux voient pour juger les forains. Vous êtes superficiel, léger, inconsistant. Inutile ! Dès mon premier commentaire, je vous ai accusé d'ignorer tout des coulisses des fêtes foraines. Votre dernière intervention m'en fourni encore une fois la preuve inéluctable." Je reproche aux forains en général leurs airs crapuleux, leurs mines patibulaires, leur mauvaise humeur, leurs allures de repris de justice, leurs moeurs douteuses..." et le summum de l'imbécillité ! "Une observation de surface suffit à s'en convaincre."
    Vous tournez en rond dans vos palabres. Votre fureur d'écrire vous égare.
    Connaissez-vous beaucoup de forains pour prétendre qu'ils sont presque tous des crapules ? "Je ne dis pas que TOUS les forains sont ainsi, je ne prétends pas non plus que les forains sont nécessairement des crapules en puissance, je dis qu'ils en ont presque tous les signes extérieurs." Des inepties de ce style, vos commentaires en regorgent.
    Mais sans doute, peut-être que le peu de forains que vous avez croisé dans votre vie, vous suffit pour vous faire une opinion aussi catégorique. Vous devez être un adepte des statistiques. Je ne vous suis plus. J'ai à fournir à des enfants quelques moments d'un simple bonheur et accessible aux non riches.
    Pouvez-vous en dire autant ?
    J'ose espérer que vous n'avez pas d'enfant. Vous ne sauriez les aimer pour eux ! Je peux vous promettre qu'ils adorent les barbes à papa, les camions de pompier et autres manèges.
    La laideur que vous évoquez, VOTRE laideur, eux ne la voient pas. Ils sont purs.

    François-Xavier, forain

    RépondreSupprimer
  6. François-Xavier,

    Je peux parfaitement comprendre votre réaction qui est humaine : il n'est jamais agréable de se faire critiquer de la sorte par un membre extérieur à la corporation.

    Cela n'empêche pas que ce que je vois en surface des forains est précisément ce qu'ils me montrent : allures douteuses, mauvaise humeur, mépris pour le public.

    Les apparences ne sont pas nécessairement trompeuses.

    Un paysan typique se reconnaît à ses allures, à sa tête. Un marin-pêcheur qui a bourlingué sur les océans a la face buriné de son métier. De même un cadre commercial se reconnaît à ses manières policées, à ses expressions physiques. La vertu en général se lit sur les fronts. Le vice également. Bien évidemment cela n'est pas systématique et il arrive que les apparences soient trompeuses, c'est vrai. Mais en règle générale les apparences reflètent avec justesse les personnalités.

    Encore une fois je ne parle pas de vous en particulier, je ne vous connais pas. Je parle de ce que je connais, de ce que je vois, de ce que je sens. Devant un de ces exploitants de manèges cités en termes peu flatteurs (termes reflétant la stricte réalité), comment voulez-vous que je réagisse ? Pourquoi voudriez-vous que j'invente, que j'extrapole, que je mente ici ? Mon but n'est pas de médire pour médire mais de dénoncer ce qui mérite d'être dénoncé. Lorsque j'entre dans une fête foraine j'ai réellement l'impression d'être pris pour un gogo, d'être méprisé par les forains en général. Quel intérêt aurais-je à dénigrer avec tant de virulence les forains si mon opinion n'était pas fondée à partir de faits, d'observations, de ressenti ?

    Un détail très révélateur tout de même : à la différence des forains les marchands de gaufres, de nougats, de bonbons officiant dans les fêtes foraines ne m'inspirent pas du tout les mêmes sentiments désagréables... Leur sens véritable de l'accueil, leur professionnalisme relationnel, leurs sourires, leur mines honnêtes tranchent radicalement avec l'abord suspect des forains.

    J'ai pu le noter dans toutes les fêtes foraines sans exception. Cela serait un simple hasard selon vous ?

    D'ailleurs je ne suis pas le seul à considérer les forains comme de désagréables opportunistes exploitant leurs semblables avec leurs manèges clinquants, sans aucune poésie ni réel souci d'enchanter le public... Renseignez-vous, soyez sagace et je pense que vous prendrez conscience du problème. Evidemment la majorité reste silencieuse mais je suis persuadé qu'elle n'en pense pas moins. En somme vous me reprochez surtout d'oser dire ce que je ressens vis-à-vis des forains et de leurs "exploitations commerciales". Mais si les forains étaient plus sensibles aux attentes véritables du public, s'ils avaient le vrai sens de l'accueil, s'ils avaient le sens de la fête sans arrière-pensée de pigeonner le client, s'ils avaient le sens artistique au lieu de ce pragmatisme brutal, de cette trivialité tueuse de rêves, je n'aurais pas tous ces préjugés sur eux.

    Bien sûr il est légitime que les forains gagnent correctement leur vie. Le problème n'est pas sur les prix pratiqués ni même sur la qualité des manèges (bien que la chose soit discutable mais là c'est encore un autre débat) mais sur l'état d'esprit forain.

    Encore une fois je regrette que mon opinion vous chagrine car vous n'êtes certainement pas comme ces forains que je dénonce, mais je ne fais que relever des choses vues, ressenties, vécues en toute bonne foi.

    Raphaël Zacharie de Izarra

    RépondreSupprimer
  7. Tu n'as pas fini de monologuer avec tes clones Raphaël ?
    Tu es seul à ce point pour devoir t'inventer toute une tripotée d'interlocuteurs que tu pourrais rencontrer en vrai si tu avais le courage de sortir de ton terrier ?

    Surtout que ta marionnette de forain là, manque franchement de substance, tu l'as fait aussi redondant que toi.

    RépondreSupprimer
  8. Bonjour courageux et lucide, très lucide Anonyme,

    En effet je perds mon temps à m'inventer des interlocuteurs et à répondre à leurs commentaires imaginaires... C'est très pertinent comme remarque. Au fait, sur mes 800 textes vous avez été lire les centaines de commentaires ? Vous avez vu le temps que je perds à me répondre à moi-même ? C'est fou, n'est-ce pas, de s'ennuyer dans la vie au point de s'inventer des détracteurs par centaines ?

    Au fait, et si vous étiez vous aussi un de mes clones izarriens, une des réponses imaginaires que je me fais à moi-même dans le but de donner aux non lecteurs l'illusion d'être lu et même contredit ?

    Raphaël Zacharie de Izarra

    RépondreSupprimer
  9. Ce serait vous faire trop d'honneur que d'être chagriné par une personne aussi insignifiante que vous. Ce que je déplore surtout, c'est votre étroitesse d'esprit. C' est gigantesque ! Vous êtes obtus et vous vous complaisez à l'être. Votre texte, tous les désabusés de la terre auraient pu l'écrire. Même en mieux !
    Je vous laisse dans votre minus manège, forain à l'écriture amère et à l'âme souillée. Votre texte nauséeux ne dépassera pas la frêle frontière de votre blog alors que les fêtes foraines continueront à réjouir les enfants et à vider le porte-monnaie des parents aimants, des années encore.

    François-Xavier, forain

    RépondreSupprimer
  10. François-Xavier,

    J'ai argumenté en long et en large, vous n'avez répondu que par de simples dénégations à mes arguments construits. Un enfant n'aurait pas fait mieux.

    En effet, je suis désabusé par les marchands de vent que sont les forains contemporains. Suis-je obligé d'apprécier systématiquement la soupe que l'on me sert ? Dieu merci je suis encore libre de critiquer ceux qui veulent me vendre au prix fort leurs mauvaise humeur et plaisirs frelatés ! Je regrette, mais je ne me satisfais pas des artifices forains falsifiés : je ne suis définitivement pas un pigeon de foire.

    Mon texte n'est pas nauséeux, il est simplement SINCERE. C'est juste que ma sincérité vous contrarie. Auriez-vous préféré que je sois hypocrite, menteur, flatteur, fabulateur ?

    Imaginez que je fisse l'éloge de la fête foraine... Totalement partial, je suis persuadé que vous auriez encensé ce texte. Ce qui prouve bien que l'on ne peut être à la fois juge et partie, à moins bien entendu d'être intellectuellement très honnête.

    Ce débat avec vous est nécessairement nul puisque vous défendez vos intérêts sans argumenter, juste pour défendre votre métier. La démarche est certes compréhensible humainement, mais parfaitement faussée intellectuellement. Cela dit quand vous insinuez que vous n'êtes pas comme ces forains que j'ai cités, il n'y a pas de raison pour que je ne vous croie pas. Cela n'empêche pas qu'en dehors de vous ces forains décriés existent, que vous fassiez semblant de l'ignorer ou que vous l'ignoriez réellement.

    Vous refusez d'admettre la justesse de mes observations, à savoir que chez les forains il y a des gens tels que je les ai décrits. Ne pas vouloir l'admettre est stupide et malhonnête. Un médecin qui refuserait d'admettre que dans sa corporation il y a des charlatans serait immédiatement taxé de mauvaise foi. Ou d'aveuglement. Ou de bêtise. Quoi qu'il en soit il ne serait pas crédible. Tout le monde sait que parmi les médecins il y a des gens malhonnêtes, des charlatans, des escrocs.

    Juste pour ne pas vous froisser vous aimeriez que je change radicalement mon discours, que je vous dise que les forains sont tous aimables, tous accueillants, qu'ils font rêver le public...

    Comment appeler cela si ce n'est de la censure professionnelle ?

    D'autant que je ne vous ai jamais attaqué personnellement. J'ai dit "les forains en général" parmi ceux que je côtoie. Je n'ai pas mis tous les forains dans le même sac.

    Raphaël Zacharie de Izarra

    RépondreSupprimer
  11. "Auriez-vous préféré que je sois hypocrite, menteur, flatteur, fabulateur ?"
    Après les forains, qui allez-vous attaquer ?


    "je ne suis définitivement pas un pigeon de foire."
    Vous êtes un beau. Que dis-je un beau ? un splendide, un somptueux spécimen de pigeon justement...
    J'avais envie de faire un tour de voitures tamponneuses avec vous. Vous m'avez donné l'occasion d'en faire plusieurs. Mais à présent, mes obligations m'attendent. Je vous laisse terminer seul.

    F-X, un ami à l'âme d'enfant qui vous veut du bien.

    RépondreSupprimer
  12. Je "n'attaque" personne comme vous dites, j'use simplement de ma liberté d'expression et je ne vous empêche pas d'en faire autant à mon sujet si cela vous chante.

    Moi j'avais envie de rédiger un article sincère sur mes expériences des fêtes foraines, ce que j'ai fait.

    Je ne suis pas là pour mentir, inventer, fabuler mais pour encenser ou dénoncer les choses de ce monde. Ou simplement les constater. Je persiste et signe : mes expériences à propos des fêtes foraines ont toutes été édifiantes et m'ont ouvert les yeux sur cet univers de fric, de fausseté, de brutalité.

    De quoi perdre toutes ses illusions sur le monde prétendument idéal des forains...

    Continuer de faire semblant de n'avoir rien vu serait irresponsable de ma part. Et très malhonnête. La mentalité foraine, du moins celle que j'ai approchée, ressemble à celle de la pègre. D'ailleurs je me demande s'il n'y a pas des ponts entre le "milieu" et le monde forain comme c'est le cas avec le show-business.

    Est-il encore permis d'exprimer ses opinions dans ce pays, et peu importe qu'elles soient justes ou fausses ?

    Si je me trompe, et vous avez parfaitement le droit de le penser, alors venez argumenter pour défendre votre cause au lieu de nier sottement. Votre attitude stérile consistant à nier me porterait même à croire que c'est la preuve par la non argumentation de la partie adverse de la justesse de mes vues. Il ne suffit pas d'affirmer de belles choses, de brandir un étendard d'idéaliste, encore faut-il que les faits rejoignent le discours.

    Est-ce que j'ai inventé les cerbères surveillant leurs carrés à peluches d'un air crapuleux, faisant la monnaie aux clients avec dans le regard une certaine malveillance comme s'il s'agissait de méprisables visiteurs à plumer ? Ai-je imaginé les exploitants de manèges aux mines sinistres distribuant des tickets avec des airs blasés propres à démoraliser un régiment de joyeux collégiens ? Ai-je rêvé ces regards peu aimables, ces visages antipathiques, ces têtes pas engageantes, enfin ces forains assimilables à des repris de justice en quête de mauvais coup ?

    Attention je n'ai jamais dit que les forains étaient de potentielles crapules, j'ai dit qu'ils me faisaient songer à des crapules. C'est différent.

    J'ai aussi ajouté qu'il n'était pas impossible qu'ils les côtoient. Mais de cela je n'en ai aucune preuve, juste l'intuition, qui peut s'avérer inexacte comme toute intuition.

    Certes mon propos est dur, je ne le nie pas. Il est dur mais il est le reflet exact de ma pensée. Après, je peux me tromper. Mais c'est encore à démontrer.

    Raphaël Zacharie de Izarra

    RépondreSupprimer
  13. "Au fait, et si vous étiez vous aussi un de mes clones izarriens, une des réponses imaginaires que je me fais à moi-même dans le but de donner aux non lecteurs l'illusion d'être lu et même contredit ?"

    Cela a marché une fois, avec humour, sur l'article MAX MOSLEY c'était d'ailleurs très drôle car j'étais le commentateur que le suivant a pris pour toi, mais ça ne marchera pas deux... Qu'importe ceux qui liront ces messages, TU sais que je t'ai démasqué et c'est l'essentiel.

    Pour preuve ton agacement rare, presque unique pour un si court commentaire.

    Allez prends le bien, c'est de bonne guerre.

    Ça m'étonne d'ailleurs que tu n'ai pas pris cela avec plus d'humour, il aurait été tout aussi intéressant pour toi d'avouer que tu es l'auteur des autres commentaires, F-X effets spéciaux.

    Bonne journée Raphaël

    RépondreSupprimer
  14. Anonyme,

    Votre clairvoyance vous honore, mais votre vanité vous aveugle. Dupe, vous l'êtes. Et en beauté du reste ! Je ne suis pas Raphaël.
    Ce que je peux vous dévoiler en revanche, c'est que Raphaël fait parti des auteurs du Net que j'aime lire. Je ne suis ni détracteur, ni
    adorateur de ses coutumières facéties. Il s'avère qu'il a le don de m'amuser et qu'à temps trouvé, je m'invite,
    sous couvert de différents pseudo, sur sa piste de danse. En l'occurrence, son blog. Même lui, qui pourtant me connaît un peu "en privé", ne détecte jamais ma véritable identité. Je suis joueur et le Net m' autorise cette faiblesse, ô combien humainement virtuelle ou virtuellement humaine.

    Pour vous, je signe: François-Xavier




    Raphaël,

    Je ne sais si vous aurez démasqué votre "détracteur" d'hier. Quelle importance du reste ! Si ça vous intéresse de mener l'enquête, je vous ai laissé des indices en m'adressant à Anonyme. Il n'empêche que j'ai trouvé votre texte "L'usine foraine" à chier.
    A bientôt Raphaël, ici ou ailleurs...
    Et comme toujours, sans rancune aucune j'espère,

    RépondreSupprimer
  15. REPONSE AU MESSAGE PRECEDENT :

    Il est bien évident que je suis l'auteur non seulemernt des textes de ce blog mais également de TOUS les commentaires, le précédent y compris.

    Il faut être bien sot pour croire qu'un lectorat visite ces pages !

    Raphaël Zacharie de Izarra

    RépondreSupprimer
  16. REPONSE A FRANçOIS-XAVIER,

    Soyez remercié de m'asticoter de la sorte : ainsi le débat critique me permet de développer mes textes, de les enrichir d'arguments nouveaux, de les approfondir. C'est aussi par la dispute féconde que naissent mes textes, vous l'aurez remarqué.

    Raphaël Zacharie de Izarra

    RépondreSupprimer